15 Jan
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Entre le 1er janvier et le 1er mars 2019, 300 établissements ont été contrôlés, pour un chiffre d’affaires cumulé de 55,3 milliards d’euros, suivies de procédures judiciaires le cas échéant. 3 573 contrôles ont été effectués afin de veiller au respect des nouvelles modalités d’encadrement des promotions. 438 avertissements ont été dressés. 

Ces négociations ont conduit à limiter les déflations de prix demandées par les fournisseurs à leurs distributeurs, par rapport aux années précédentes. Dans plusieurs secteurs (lait, volailles), les négociations ont commencé à prendre en compte les engagements des États généraux de l’alimentation, grâce à la mobilisation des filières. Une évaluation indépendante est en cours, notamment pour documenter l’effet de ces mesures sur la création et la répartition de la valeur entre les agriculteurs, les entreprises de l’agroalimentaire et la distribution. La loi du 30 octobre 2018 vise également à mieux répondre aux attentes sociétales et environnementales. La transition agroécologique est engagée à tous les niveaux :

  • En 2018, 6 000 exploitations supplémentaires étaient en conversion en bio ;  
  • 71% de la restauration collective publique et 48% de la restauration collective privée ont proposé des produits issus d’agriculture biologique ; 
  • Au 1er semestre 2019, 8,2% des exploitations en filières végétales étaient engagées dans la démarche de certification à haute valeur environnementale, et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation avait reconnu 74 projets alimentaires territoriaux dans 47 départements.

L’ensemble des outils est donc en place, afin de répondre aux enjeux des États généraux de l’alimentation. Il revient maintenant à l’ensemble des parties prenantes, en particulier les agriculteurs, transformateurs et distributeurs, de s’en saisir.

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